vendredi 26 juin 2009

Le roi de la pop est mort, vive la pop!

2h55 ce matin, mon chauffeur de taxi me laisse à peine le temps d’ouvrir la portière et me demande : “Vous connaissez la nouvelle? Michael Jackson est mort!” Mon visage a dû blêmir d’un coup. Non que la mort du roi de la pop m’ait touchée personnellement, mais j’ai tout de suite imaginé la charge de travail qui m’attendait.... La première chaîne d’info en France n’allait pas passer à côté de la disparition d’une des dernières icônes de notre temps.

J’avais bien anticipé: comme lors des grands événements, la rédaction était en effervescence. Certains essayaient de calmer le jeu , “ce n’est tout de même pas Sarkozy qui est mort!”, mais la tension était palpable.

Malgré ses frasques et les controverses autour de son personnage, Michael Jackson demeure un génie de la musique. Chacun a un souvenir lié au roi de la pop. Pour moi, c’est une vieille K7 que ma soeur écoutait et les tubes que nous reprenions en choeur, comme “We are the world, we are the children”....

Pour d’autres, c’est un vieux T-shirt siglé sur lequel Michael Jackson ressemblait encore à un enfant noir, avant de subir toutes les dépigmentations qu’on lui connaît.

Il y a peu, l’idole, dont l’aura s’étendait à la planète entière (était-il lui aussi plus connu que Jésus Christ, comme l’avait clamé John Lennon?), avait annoncé son retour.

Une série de concerts était programmée pour le mois de juillet à Londres. Certains estiment que c’est le stress de ce come-back qui l’a tué, à 50 ans. D’autres clament déjà que, comme Elvis Prestley, le roi de la pop n’est pas mort.

vendredi 16 janvier 2009

Schumi, Marat, Bertrand Gille : mes idoles vieillissent

Je m’étais promis de ne pas mettre trop de « je », mais ce sujet-là me tient trop à coeur pour le traiter à la troisième personne...
Il s’en est fallu d’un simple article sur le site internet de l’Equipe pour que je l'admette : mes idoles se font vieilles!
Je surfais tranquillement à la recherche d’un résultat sportif quand est apparu sur la Une du site un papier intitulé « Un seul être manque ? » 
Là, j’apprenais que Bertrand Gille, 31 ans, pivot de l’équipe de France de handball, avait décidé de « faire une pause » dans sa carrière internationale. Et ce, juste avant le mondial, qui se déroule en Croatie à partir du 16 février.
Depuis plus de 10 ans, le cadet des frères Gille (Guillaume et Benjamin sont eux aussi professionnels) écume les parquets du monde entier. Sacré meilleur joueur du monde en 2003, il a été de tous les succès des Bleus. Beau joueur dans tous les sens du terme, Bertrand Gille s’est montré humble en tirant sa révérence (provisoire ?) : « Cette équipe de France continuera à gagner, avec ou sans moi ». Blessé à l’épaule et sans doute usé physiquement par des chocs répétés, il n’a pas encore fixé la date de son retour. Difficile de remplacer tant de classe et tant d’abnégation...
Quelques semaines auparavant, j’avais subi un premier choc en lisant dans le même quotidien que Marat Safin, 28 ans, songeait lui aussi sérieusement à raccrocher la raquette. Après des blessures répétées et une motivation en forme de montagne russe, 2009 sera sa dernière saison : «Ce sera certainement ma dernière année sur le circuit, parce que je vais passer à autre chose dans ma vie. Mais comme je ne suis pas encore certain de ce que je vais vraiment faire, je continue de jouer », disait-il au début du mois. 
Tantôt appliqué – comme lors de son titre à l’US Open en 2000 et à l’Open d’Australie en 2005-, tantôt désinvolte, le beau gosse du tennis a ravi ses fans depuis son éclosion au tournoi de Roland Garros en 1998. Depuis, ses colères à la John McEnroe sur le court ont parfait son image de « bad boy » des courts.
Pour finir, un séisme dont je ne me suis toujours pas remise. Voici maintenant deux saisons pleines que Michaël Schumacher, tout juste 40 ans, a quitté les circuits de Formule 1. Deux saisons lors desquelles les petits jeunes, dont Lewis Hamilton, ont pris le pouvoir. Pour beaucoup, les cavaliers seuls de Schumi et de Ferrari commençaient à devenir assomants. Mais peut-on vraiment se lasser du talent pur ?
Certes, le pilote allemand avait lui aussi un caractère bien trempé. Son geste fou dans le final du championnat du monde 1997, où il avait délibérément poussé Jacques Villeneuve dans le bac à sable, lui a longtemps collé aux basques. C’est oublier un peu vite la virtuosité qui l’ont fait se sortir de nombreuses embûches, et détenir sans doute pour de longues années encore le nombre de victoires en Grands prix (91).