jeudi 21 février 2008

Martinon reste porte-parole… pour l’instant

David Martinon continuera à prêcher la bonne parole venue de l'Elysée. Le porte-parole de la Présidence faisait aujourd’hui son retour devant les journalistes après la débacle de Neuilly.
Ce matin, la question était sur toutes les lèvres : combien de temps allait-il rester en poste? La réponse de l’intéressé : 'Je suis là, c'est une preuve en soi'. Puis, plus tard, en insistant, ‘Je ne serais pas là si le Président de la Republique estimait que je ne suis pas crédible.’
Le 11 février, David Martinon avait annoncé son retrait de la course aux municipales dans ce qui fut pourtant le fief de Nicolas Sarkozy pendant vingt ans. Court-circuité par le fils cadet du Président, Jean Sarkozy, l’actuel porte-parole de l’Elysée avait alors affirmé : 'Les conditions ne sont plus réunies pour que je mène la campagne municipale à Neuilly. J'en tire toutes les conséquences et je me retire.’
La rumeur l’annoncait déjà partant pour une ‘petite ambassade’, sans doute après le deuxième tour des municipales. ‘Je suis porte-parole, pas porte-rumeur. Vous savez bien qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on lit dans les journaux!’ a-t-il lancé.

mardi 19 février 2008

L’art délicat de la révolution

Quarante-neuf ans après, Fidel Castro jette l’éponge. L’homme qui était resté le plus longtemps à la tête d’un état a tiré sa révérence mardi.
Dans une lettre adressée à ses compatriotes et publiée dans Granma, l’organe de presse officiel du parti communiste cubain, le Lider maximo explique les raisons de sa mise au vert.
‘Ce serait trahir ma conscience que d’accepter une responsabilité qui demande plus de mobilité et d’engagement que je suis capable d’en donner’, écrit Fidel Castro.
A 82 ans, l’homme est usé. Déjà, fin juillet 2006, il avait provisoirement passé la main à son petit frère Raul, de quatre ans son cadet. Dans sa lettre, le vieux révolutionnaire affirme: ‘Mon seul voeu est de combattre en soldat dans la bataille des idées.’
Pourtant, en août 2006, juste après l’opération du dirigeant pour des problèmes gastriques, le gouvernement s’était efforcé de rassurer les Cubains sur son état de santé. ‘Tout va bien’ était devenu le mot d’ordre à l’époque.
Sur une île où l’information est controlée au plus haut niveau, les nouvelles du pouvoir sont difficiles à obtenir. En janvier, le quotidien espagnol El Pais, réputé pour son sérieux, affirmait que l’état de Fidel Castro s’était encore aggravé. Après trois opérations ratées et plusieurs complications, le dirigeant historique de la révolution cubaine souffrirait d’un cancer, selon le journal.
C’est donc dans le flou concernant son véritable état de santé que le Lider Maximo a décidé de se retirer.
Dans sa lettre, Castro conserve toute la verve qui le caractérise, et attaque de plein fouet les Etats-Unis, une fois n’est pas coutume. ‘L’adversaire que nous devons combattre est extrêmement fort ; cependant, nous avons été capable de le tenir à distance pendant un demi siècle’, écrit-il en référence à l’épisode de la Baie des Cochons.
En 1961, les révolutionnaires cubains avaient alors repoussé les assauts de l’ennemi impérialiste, qui cherchait à renverser le pouvoir établi deux ans auparavant par Castro et ses troupes.
Raul avait prévenu: le 24 février prochain, l’Assemblée nationale cubaine élirait un nouveau président. La rumeur circulait que pour la première fois depuis près de 50 ans, Fidel Castro aurait pu être battu.

vendredi 8 février 2008

Lagarde won’t quit

French Finance minister Christine Lagarde was in the eye of the storm after BFM, a radio station that specializes in finance and business, announced she had offered to quit last Wednesday. Stephane Richard, her cabinet director, denied the information. ‘I would like to deny firmly this rumour which is completely unfounded,’ he said Friday. Lagarde, 51, is the first female to run France’s finance ministry. She is also well-known for her previous career as an international lawyer. Lagarde is currently campaining for the coming municipal elections in the 12th district of Paris. She has been under fire since September, when she claimed there would be a policy of ‘rigour’ in France. This comment had infuriated French President Nicolas Sarkozy.

mardi 5 février 2008

Carla’s image is worth 438 pairs of Ray Ban

Sixty thousand euros. This is the fine you could receive for using France’s first lady's image without her authorization. Sixty thousand euros is the equivalent of 46 people earning the minimum wage and working 35 hours a week in France.
For the same amount of money, you can get one and a half Patek Philippe watch –yes, the one that Sarkozy has on his wrist -, and around 438 pairs of Ray Ban aviator sunglasses – yes, the ones he has on his nose.
Already a wealthy heiress – she is the daughter of the late Italian tyre manufacturer Alberto Bruni-Tedeschi -, Carla Bruni won the lawsuit that she and her new husband, Nicolas Sarkozy, had filed last week against Ryanair. The low-cost airline company had used a picture of the couple in an ad for reduced tickets (see precedent post).
The company’s lawyer, Me Taitgen, had reacted to Bruni’s huge request – 500.000 euros- by offering to pay part of it to charity.
Maybe the best thing to do for the new Mrs Sarkozy would effectively be to give the money to a charity organisation. Danielle Mitterrand, Lady Diana and even Bernadette Chirac before her devoted part of their action to help people in need.
Such munificence might also help reconcile President Sarkozy with the French opinion. Three consecutive polls have echoed the dramatic loss of popularity of the man who used to be called the ‘hyperpresident’.

(merci a Liberation d’avoir eu la glorieuse idee de comparer une grosse somme aux objets fetiches du President)